#Story. « C’est une envie de vivre en toute liberté »: après 31 ans de mariage, Nikita a goûté au libertinage
- Pierre NINO.
- 19 oct.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 oct.
La quinquagénaire a découvert ce milieu sur le tard après une vie rythmée par la vie de couple, le boulot, les enfants. Elle raconte à Libert’info.

C’est dans un club, au nord de Paris, que Nikita a découvert un monde qui lui était assez étranger à elle, l’épouse rangée. Elle y a fait une rencontre, s’est inscrite sur un site qui met en relation les libertins et fait désormais partie de cet univers. Nous lui avons envoyé des questions, elle y a répondu par des vocaux.
Libert’info. Pourquoi es-tu venue au libertinage sur le tard ?
Nikita. Après 31 ans de mariage j’ai décidé d’arrêter, j'ai demandé le divorce et j’ai eu besoin de sortir de la maison, de revivre, de voir si je pouvais plaire encore. Je suis allée sur des sites de rencontres
Avais-tu déjà entendu parler de ce milieu avant et si oui avais-tu des à priori négatifs ou positifs ?
Oui, très peu. J’entendais des amis qui disaient avoir été en club, avoir eu des expériences et moi je n’avais jamais eu ce type d’expérience. Je n’avais pas vraiment d’à priori négatif, je me disais plutôt il faudrait que j’essaye un jour, j’ai l’impression d’être un peu en retard sur mes amis dans les expériences. Je me disais, il faut oser…
Qu’est ce qui t’a poussée à aller en club la première fois ?
C’est le fait de vouloir sortir, faire de nouvelles expériences. Une fois j’y suis allée, comme une grande, toute seule, un après-midi dans un club où j’ai rencontré un homme qui m’a expliqué un peu les règles du libertinage.
Quel est ton regard aujourd’hui sur le libertinage ?
C’est une envie de vivre en toute liberté, se faire plaisir, penser à soi. J’en avais besoin après avoir été mariée et maman à vivre toujours pour les autres, le couple, les enfants, la maison, le boulot, on s’oublie. Je voulais arrêter de m’oublier, je me suis réveillée
Es-tu jalouse si tu vois un de tes amants avec une autre fille ?
Oui. Je ne suis pas libertine à ce point. Je n’arrive pas à séparer le sexe de l’amour. Quand je m’attache à quelqu’un j’ai pas envie de partager. Je supporterais pas de voir mon ami avec une autre femme. Par contre, très égoïstement ça ne me dérangerait pas de voir d’autres hommes avec lui ou devant lui si ça lui plaisait.
Qu’aimes-tu dans ce milieu ?
J’aime le respect, la simplicité, la rapidité de l’acte puisqu’on sait pourquoi on est là. Y a pas à tergiverser et si c’est toujours dans le respect, c’est parfait. Sexuellement parlant, c’est aussi intéressant d’être dans le cercle libertin parce qu’on trouve, 90 % du temps, des hommes endurants et qui connaissent la femme.
Qu’est-ce que tu n’aimes pas ?
J’aime bien tout. Je n’aime pas quand il n’y a pas de respect. Après, en club c’est rare qu’on rencontre de beaux hommes. Je les aime beaux, musclés et dans les clubs c’est pas trop ce qu’il y a. C’est un peu décevant.
Est ce un jardin secret ou en parles-tu avec des proches ou amis non libertins ?
J’en parle très peu. J’en parle à des gens dont je sais qu’ils ont déjà fait ces expériences et dont je sais qu’ils peuvent le comprendre et qu’ils sont ouverts d’esprit. Ce qui est assez rare en fait. Donc j’en parle pas beaucoup. Quand j’en parle, ils pensent ce qu’ils veulent, moi j’assume.
Propos recueillis par Pierre NINO.



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