#Cocu. "Regarde-moi quand il me prend ?" : et si on parlait candaulisme ?
- libertinfo8
- 16 nov.
- 2 min de lecture
Les non initiés lorsqu'ils parlent de libertinage font souvent le raccourci avec l'échangisme. Mais ce n'est là qu'une des pratiques du libertinage. Parlons aujourd'hui de cette sensation qui procure un plaisir inconcevable pour les jaloux. Voir son ou sa partenaire prendre un plaisir avec quelqu'un d'autre... Paroles d'adeptes.

Un mot : candaulisme. Une définition à l’emporte-pièce : cocufiage consenti. C’est une tendance qui se développe chez les couples. Le nom de cette pratique est inspiré du roi Candaule - histoire raconté par André Gide - qui trouvait sa femme extrêmement belle. Pour le prouvait il permit à un garde de voir sa femme, nue. Le lendemain, elle décide de se venger et propose au garde de se tuer ou de tuer le roi. Il choisit la seconde option. Dans le libertinage, ça se termine généralement mieux - si tout est consenti, bien sûr.
Pourtant c’est bien ce qui anime les candau comme les appellent les intimes. C’est une forme de libertinage sauf que dans certains cas l’époux peut être cantonné au rôle de spectateur. C’est le cas de José*, quadra costaud de l’est de l’île de La Réunion qui « offre » sa femme à des hommes selon un rituel millimétré. Les enfants du couple ne sont jamais là. Ils trouvent les « invités » sur le réseau social libertin Wyylde. Un matelas posé à même le sol dans leur grand séjour est le terrain de jeu. Parfois il y a un amant.
"Je suis sa salope, pas une salope"
Parfois trois, quatre, cinq. Marie* , jolie créole aux traits fins, s’occupe d’eux. José filme. Quand tout le monde a joui, José et Marie s’enferment tous les deux dans la salle de bains. Est-il précoce ? L’histoire ne le dit pas.
Eva*, 26 ans, elle, s’amuse bien quand son homme de 10 ans son ainé est en vadrouille pour les besoins de son taf. Elle reçoit des mecs dans leur pavillon normand perdu au milieu des bois sur un vaste terrain. « Je suis sa salope, affirme fièrement Eva. Je ne suis pas une salope. La différence c’est que je choisis avec qui je baise pour mon plaisir et aussi son plaisir ».
« J’adore voir sa jalousie dans ses yeux »
Le contrat consiste à filmer les ébats de A à Z et d’envoyer la vidéo à monsieur. « A son retour, il me punit », en salive déjà Eva. Pas de bonnet d’âne ou de coup de règle sur les doigts mais une baise bien appuyée. Sans sentiment. Il leur arrive de coquiner ensemble avec d’autres hommes ou des couples.
Nicolas et Mylène*, des trentenaires parisiens, sont devenus candaulistes en testant le libertinage. Ils ont débuté par un rendez-vous un peu foireux. Puis petit à petit ils se sont pris au jeu. Mylène a trouvé un amant doué dans un gangbang. Elle a alors laissé Nicolas de côté. Elle s’est éclatée. « J’adore voir sa jalousie dans ses yeux », explique Mylène.
Pierre NINO.



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